Premiers labels de l’échange décernés en Valais

Les écoles primaire et secondaire de Savièse, l’école de commerce et de culture générale de Sierre, l’école professionnelle artisanat et service communautaire et les filiales valaisannes de la Raiffeisen ont vu leurs efforts récompensés. Le label de l’échange leur a été décerné mardi à la Foire du Valais par Movetia et les autorités cantonales. Cette distinction marque leur engagement dans le domaine de la mobilité, afin de permettre à leurs élèves, apprenti-e-s, enseignant-e-s ou personnel de participer à des projets de qualité.

Projet pilote, le label de l’échange a été développé par Movetia, en collaboration avec le canton du Valais, qui a derrière lui une longue tradition en matière de mobilité. Cet outil de communication interne et externe a pour but de mettre en valeur les institutions de formation scolaire et professionnelle, publiques ou privées, qui offrent les conditions-cadres nécessaires en matière d’échanges. 

Outre la visibilité qu’il amène, ce label représente aussi l’occasion de travailler en réseau, afin de partager les bonnes pratiques avec d’autres établissements. Il est également garant de la qualité des processus et des projets mis en place, selon les standards de mobilité mis en place par Movetia. Son directeur Olivier Tschopp compare volontiers ce label à un battement d’aile de papillon. «Petit à petit, il produira de grands effets. Il contribuera à valoriser les efforts déployés par des institutions de formation déjà engagées et à encourager d’autres à mettre en place une culture de l’échange dans la formation. Pas à pas.»

Processus simple
Pour l’heure, seuls les établissements de formation valaisans du primaire, du secondaire I ou du secondaire II (y compris les entreprises formatrices) sont éligibles, via un processus que Movetia a voulu le plus simple possible.

Une fois les critères remplis, les institutions se voient labélisées pour 4 ans. L’agence s’engage à faire un suivi après deux ans, à mi-parcours, afin de de mesurer le développement et les conditions de réalisation des échanges sur le terrain.

Un premier bilan de ce projet pilote sera mené dans un an, afin d’évaluer l’impact du label auprès des groupes cibles – élèves, apprenti-e-s, parents, autres institutions ou grand public. Si le succès est au rendez-vous, un groupe de travail sera créé pour étendre le label au niveau national.